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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 20:21

Le Premier Ministre vient d’annoncer de nouvelles mesures présentées au nom du développement industriel et de l’emploi.

Alors que trois rapports publics ont souligné le manque d’évaluation de l’efficacité des aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises :

• Le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi de février 2006,

• Le rapport du CESE sur la compétitivité de l’économie française d’octobre 2011,

• Le rapport de la Cour des comptes sur le financement de l’économie de juillet 2012,

le Gouvernement a préféré s’en remettre au rapport d’un grand patron.
Le dispositif Ayrault est fondé sur la logique contestable et contestée de la baisse du coût du travail. La « première mesure massive, et sans précédent » consiste en un « allègement de 20 milliards d’euros du coût du travail ». Ce nouveau cadeau s’ajouterait aux 172 milliards d’aides dont bénéficient déjà les entreprises. Contrairement à ce que demande la CGT, leur efficacité en terme d’emplois et d’investissement productif n’a toujours pas été examinée sérieusement.

La CGT conteste fortement les volets essentiels de ce dispositif :

• Les ménages seraient doublement pénalisés : leur pouvoir d’achat diminuerait à cause de la hausse de la TVA (à raison de 7 milliards d’euros) et de la fiscalité écologique (3 milliards d’euros).

• La baisse des dépenses publiques se traduirait par la dégradation de la qualité des services publics et par de nouvelles pressions sur les agents de l’Etat, des collectivités et de la Sécurité sociale. Cette mesure risque donc de peser sur le potentiel de la croissance économique et sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat et la réponse aux besoins sociaux.
• Toutes les entreprises dans tous les secteurs, indépendamment de leur taille et de leur situation financière bénéficieraient des nouvelles aides, y compris celles qui engrangent des profits ou distribuent un haut niveau de dividendes à leurs actionnaires.

C’est inacceptable !
Nombre d’entreprises pourraient cumuler les exonérations de cotisations sociales actuelles à ce nouveau crédit d’impôt. Les entreprises qui paient leurs salariés entre le SMIC et 1,6 SMIC gagneraient de l’argent alors qu’elles ont déjà très largement bénéficiaires d’exonérations de cotisations sociales.

L’avenir de l’Industrie et de l’Emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. En trente ans, la masse salariale des entreprises a été multipliée par 3,6 alors que la somme des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par 20. C’est la première cause de la baisse des investissements et la désindustrialisation.

Assurer ce nouveau mode de développement nécessite de lutter contre la spéculation en mettant notamment à contribution les revenus financiers des entreprises et des particuliers.

La CGT appelle les salariés du public et du privé à se mobiliser massivement le 14 novembre dans le cadre de la journée d’action européenne contre les politiques d’austérité en Europe et pour l’Europe sociale en participant aux manifestations unitaires qui seront organisées dans leurs départements.

Montreuil, le 7 novembre 2012

 

source : cgt.fr


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 23:22

La direction a consulté le CCE le 02 Octobre sur son projet de Percoi.

 

Ce système de retraite par capitalisation est une remise en cause de notre retraite par répartition, est inégalitaire entre les salariés qui ont les moyens d’épargner et ceux qui ne le peuvent pas, sachant que 70% des salariés d’Arrivé ont débloqué en 2012 leurs intéressement et participation.

 

La loi contre les retraites de 2010 permet maintenant, en plus de l’intéressement, de la participation, de versement volontaire, de mettre 5 jours de congés non pris dans ce Percoi.

 

LDC, qui pouvait mettre un complément aux sommes versées par les salariés, l’abondement, cyniquement, a sauté sur l’occasion en ne le donnant que sur les jours de congés mis par les salariés dans le Percoi. LDC mettrait en place un abondement de 15% sur la valorisation nette des jours de congés, ce qui serait inégalitaire entre les salariés selon les salaires.

 

Alors que nos professions sont très pénibles, avec des conditions de travail déplorables, des maladies professionnelles en augmentation, que les salariés à partir de 55 ans ne sont plus dans l’entreprise, nous déplorons que LDC soutienne les positions du MEDEF de s’en prendre aux congés payés, obtenus par la lutte de mouvements sociaux, et souhaite que les salariés soient toujours au taf.

 

Personne ne peut garantir, sur des périodes courant jusqu’à 40 ans, l’absence de risque et la restitution des fonds en fin de carrière, tellement l’impact de la crise économique actuelle et des prochaines qui peuvent intervenir sera redoutable pour l’avoir des épargnants.

 

Si nous respectons les choix de chacun de vouloir épargner pour leur retraite, la CGT ne peut prendre la responsabilité d’engager les salariés sur cette voie imprécise, dangereuse, voire suicidaire pour leur épargne, alors qu’il y a bien plus à faire pour protéger notre Retraite par répartition, seul système viable sur le long terme et que le MEDEF s’évertue à affaiblir en refusant toute augmentation des salaires et des cotisations.

 

La CGT

 


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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 21:11

Objet : Planification du travail du samedi 03 Novembre

 

 

Mr le directeur,

 

Nous dénonçons votre non-respect des règles de planification du travail du samedi en ayant annoncé le mardi 30 Octobre aux salariés que le samedi 03 Novembre sera travaillé.

 

C’est en totale contradiction avec les délais de prévenance, et l’accord sur le travail du samedi du 29 octobre 2007 qui stipule : « Les organisations incluant le travail du samedi devront faire l’objet d’une programmation individuelle …Cette programmation devra être établie avec un minimum de trois mois d’avance »

 

Une fois de plus, nous déplorons que vous ne considériez les salariés comme la seule variable d’ajustement à la charge de travail. Au-delà du strict droit des salariés qui n’est pas respecté, c’est de leur vie familiale et sociale dont vous ne semblez pas vous soucier. Effectivement, les salariés, dont parfois le seul lien avec leurs enfants est le week-end, qui ont une activité culturelle, sportive, ou tout simplement qui profitent de ces jours de repos hebdomadaires pour décompresser après une semaine de travail éprouvante se retrouvent ainsi dans une situation ingérable.

 

Les élus CGT s’opposent fermement à la programmation de ce samedi travaillé et refusent une flexibilité accrue pour les salariés dont les conditions de travail sont déjà fortement dégradées. Vous n’avez aucun droit d’imposer aux salariés de travailler le samedi 03 Novembre et les salariés sont en droit de refuser.

 

Vous voudrez donc bien revenir sur votre position et respecter les accords d’entreprise signés par votre direction.

 

Veuillez agréer, Mr le directeur, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

Les élus CGT d’Arrivé Les Essarts

 


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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 22:33

Le patronat a présenté jeudi un texte jugé « inacceptable » par les syndicats, qui dénoncent la volonté de faciliter les plans sociaux. 

Un texte « ringard », « provocateur », ont réagi les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC jeudi, lors de la séance de négociation sur la sécurisation de l'emploi, en prenant connaissance du document patronal intitulé « Amélioration des procédures de licenciements collectifs ».

Il faut dire que le patronat a sorti l'artillerie lourde. Le texte propose de mettre en place une homologation administrative des plans sociaux. Un moyen de faire valider par l'administration « la régularisation de la procédure, mais également l'existence et la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l'emploi », afin « d'éviter les recours » en justice, selon le Medef. Dans le même esprit, pendant la procédure de reclassement interne et externe, le salarié ne pourrait plus engager de recours en justice. Et il ne pourrait refuser une proposition de reclassement dès lors que « les critères de l'offre raisonnable d'emploi sont remplis », sous peine de sanctions sur les allocations chômage ! Enfin, en cas d'accord de type compétitivité-emploi (modulation du temps de travail ou du salaire en cas de difficultés de l'entreprise), le texte patronal juge « anormal que l'entreprise se trouve contrainte de mettre en place un PSE » si plus de dix salariés refusent la modification de leur contrat de travail.

Patrick Bernasconi (Medef) a reconnu que les propositions étaient « un peu cash » et « mériteront d'être rediscutées ». Pour les syndicats, elles sont plutôt jugées trash. Pour FO, Stéphane Lardy a dénoncé un projet ­visant à « réduire le périmètre du plan social et sa contestation devant le juge » tandis que Patrick Pierron de la CFDT déplorait « un texte provocateur qui ne répond qu'à des problématiques de grands groupes qui souhaitent se séparer plus facilement des salariés », avec « un seul paragraphe sur la sécurisation de l'emploi ». Alors que les plans sociaux se multiplient, la pilule passe mal pour Agnès Le Bot (CGT) : « Le patronat n'est pas sur la même planète. Nous voulons au contraire donner plus de droits aux salariés, et notamment un droit suspensif du comité d'entreprise si le motif économique n'est pas reconnu. »

 

Cécile Rousseau

 

source : L'Humanité

 


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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 18:32

Vendredi prochain, entre 8 h et 10 h  heure de la CAP, nous organisons une action devant les grilles du Conseil Général de Vendée. En effet, un camarade (en mi-temps thérapeutique) membre de notre CE va être déplacé à 40 km de chez lui (attaque au porte feuille et sur sa santé) car il a porté plainte contre son supérieur hiérarchique. En effet toujours, il a dénoncé le harcèlement de son chef de service. Nous avons la faiblesse de penser  que son chef le « harcelait » sur ordre  car il est syndiqué CGT. A noter que c’est le deuxième membre de notre CE qui est déplacé au sein de l’agence.

De plus, notre camarade  a contesté sa notation devant le TA et il a gagné. La direction a décidé de mettre la même notation.

Enfin il est important de savoir que les agents qui restent ont la pression et il y a un mal-être important dans ce centre.

 

La direction prend fait et causes pour son chef. C’est la raison de notre indignation. C’est la raison de notre action.

 

C’est donc un appel pour venir le soutenir notre camarade devant les grilles du CG vendredi entre 8 h et 10 h .

 

Cordialement

 

CGT du Conseil Général de Vendée

 

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