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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 12:41

" La solidarité est notre force"

Communiqué de Presse du 4 mai 2010 de la C.G.T - CFE/CGC. FRALIB GEMENOS

Une nouvelle négociation s’est déroulée hier au 57ème jour de grève, à la DDTE à partir de 20h00 sous l’égide du médiateur désigné par le Préfet.

De toute évidence, la Multinationale UNILEVER et ses alliés politiques craignent la question essentielle que nous posons dans notre lutte, celle d’une plus juste répartition des richesses créées par les salariés.

Cela est bien normal, car c’est à partir de cet éclairage-là que tous les sacrifices qui sont demandés aux salariés, au nom de la crise, ou au nom de l’intérêt général n’ont plus aucun sens.
Tout ce qui est pris dans la poche des travailleurs va dans celles de ceux qui nous font la leçon se versent des salaires indécents, s’octroient des parachutes dorés, spéculent en Bourse contre les États.
Pour s’accaparer l’argent, valets de luxe et Actionnaires broient les hommes, les femmes et les enfants, broient les vies ici et ailleurs, partout dans le Monde.

Depuis des décennies, ils récupèrent la totalité des richesses créées par les salariés du Monde entier, n’ont de cesse de faire croire qu’il se passe l’inverse, que l’on serait des « coûts salariaux ».
Ils nous contestent le droit de vendre notre force de travail, ils veulent réduire au maximum le salaire direct et le salaire différé (Retraite, protection sociale, transport) en échange de quelques miettes sur les bénéfices.
Bénéfices que, avec l’aide de cabinets conseils et d’appuis politiques très larges, ils s’efforcent d’éloigner le plus loin possible de l’endroit où les richesses sont réellement créées, là où l’impôt est le moins élevé. Unilever spolie le peuple français et le fisc de 67 millions d’euros par an.
Ils veulent faire croire, convaincre, que c’est eux qui créent les richesses et veulent avoir le droit d’en disposer librement.

C’est très certainement ce qui explique que, s’agissant de Fralib Gemenos, les dirigeants osent, sans rougir, diffuser partout l’idée que nous aurions des salaires au-dessus de la moyenne. Le salaire annuel du PDG UNILEVER Monde était, en 2008, de 4,740 millions d’€uros, soit mensuellement 393 500 €, soit 273 fois le SMIC.

Bien qu’ils accaparent la quasi-totalité des richesses, il n’y aurait donc, à leurs yeux, aucune raison sérieuse qui fasse que les 80% de salariés de Fralib soient en grève. C’est certainement cela qui explique les privilèges qu’ils s’octroient, leur arrogance va jusqu’à leur faire imaginer qu’ils détiennent la vérité de ce qui est juste ou pas.

Ainsi, ils espèrent naviguer sur un océan sans tempête en diffusant l’idée que quand ils sont trop pauvres, trop mal payés, les salariés ne peuvent pas se mettre en grève pour exiger le droit de vivre dignement et que ceux qui ont les moyens de le faire devraient avoir la dignité de s’abstenir par respect des plus pauvres. Ainsi, ils pourraient eux dormir tranquille sur leur matelas de billets.

C’est cette idéologie qui veut opposer les salariés entre eux que diffusent largement les médias au service de ceux qui payent la publicité.
Pour ce qui nous concerne, forcés par la dégradation constante de nos conditions de vie et de travail, nous avons choisi d’investir une partie de notre participation dans le droit à la dignité, pour une meilleure répartition des richesses dont nous démontrons que notre part ne cesse de diminuer depuis 20 ans.

Depuis 9 semaines, nous nous battons avec beaucoup de détermination face à la multinationale. Réunis en assemblée, nous avons bien mesuré cette situation.
Nous avons pris en compte ce que l’on a réussi à faire bouger, et contraint la direction à de premiers reculs et à revenir autour de la table de négociations. La direction haineuse et méprisante qui par son comportement porte l’entière responsabilité de ce conflit est totalement disqualifiée.

Nous sommes conscients que la multinationale a voulu ce bras de fer et nous l’avons relevé.

En mesurant le niveau exceptionnel de la Solidarité qui s’est organisée autour de notre lutte, tout ce que l’on a fait bouger sur les questions soulevées.

Nous faisons de la question de notre Unité, de notre Solidarité, le maillon solide de notre lutte. Dans le respect de ces engagements, nous avons voté à l’unanimité la poursuite du bras de fer engagé depuis 58 jours (9 semaines) sur les salaires et la dignité, sous d’autres formes à l’intérieur de l’entreprise.

Hasta la victoria siempre !


SOLIDARITE FRALIB

Intitulez vos chèques « Solidarithé Fralib » et adressez les à : « Syndicat CGT Fralib SU,
500 avenue du Pic de Bertagne 13420 GEMENOS »

http://www.cgt-unilever-hpc-france.com

 

Rencontre avec les salariés de Fralib
http://www.dailymotion.com/video/xd...

 

source : www.millebabords.org

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 20:19

Contestant un projet de réforme que le gouvernement prétend mener au nom des jeunes, dix-neuf organisations de jeunesse, politiques, syndicales, d'éducation populaire, lancent un appel commun pour la retraite à soixante ans.

L'ampleur de leur rassemblement est inédite. Ou presque : il y a un précédent, corrige Jean-Baptiste Prévost, président de l'Unef, c'était lors du grand mouvement social de 2006 contre le contrat première embauche du gouvernement Villepin. Au terme d'une bataille qui avait mêlé toutes les générations, le CPE avait été enterré. Une référence propre à donner confiance, aux yeux des signataires de l'appel intitulé « La retraite, une affaire de jeunes ! » rendu public vendredi dernier. Relayé par dix-neuf organisations de jeunesse, politiques, syndicales, d'éducation populaire (1), le texte défend le droit à une retraite de haut niveau à soixante ans. Alors que le gouvernement prétend conduire son entreprise précisément pour les jeunes, ils constatent « une nouvelle fois » que « ce qui est mis en place au nom des jeunes se fait sans eux et surtout contre eux », indique l'appel.

« Nous n'avons pas le droit à la parole »

Refusant d'être « pris en otage », de servir de « caution » pour cette réforme, comme le dit un responsable des Jeunes socialistes, leur appel a « vocation à armer les jeunes pour qu'ils puissent participer à ce débat majeur », souligne Jean-Baptiste Prévost. « Nous n'avons pas le droit à la parole alors que nous risquons d'être victimes de la réforme », poursuit-il. Déjà, aujourd'hui, du fait d'une insertion professionnelle plus tardive, rendue plus difficile par le chômage et la précarité, le droit à la retraite à soixante ans, à taux plein, apparaît comme « un droit en pointillés ». L'allongement de la durée de cotisation, le report de l'âge légal le rendraient davantage illusoire. Les signataires refusent ces mesures, qui reviendraient à « demander à la jeunesse de travailler plus longtemps pour toucher une retraite moins importante », « conduisant notre génération à vivre des conditions de retraite moins bonnes que celles de nos parents ».

Les organisations de jeunes n'esquivent pas, pour autant, le débat crucial du financement : elles prennent ainsi le parti d'une mise à contribution des revenus financiers, ainsi que d'une « véritable politique de l'emploi et de revalorisation salariale » pour « apporter les recettes nécessaires à la pérennité » du système. Les signataires de l'appel plaident aussi fortement pour « faire évoluer le système » en prenant en compte les « caractéristiques de [notre] génération », en particulier l'allongement de la durée des études, le recul de l'âge moyen d'entrée dans un emploi stable (vingt-sept ans), qui les amènent à cotiser plus tard que leurs aînés. Ils exigent la validation des années d'études et de formation, des périodes de stage et d'inactivité forcée, pour le calcul du droit à retraite, afin de « garantir aux jeunes qu'ils pourront à leur tour bénéficier d'une retraite solidaire de haut niveau ». Les organisations de jeunesse ne se cachent pas les difficultés à surmonter pour mobiliser sur un tel sujet. « Il est clair que la retraite n'est pas la première préoccupation de jeunes qui doivent trouver un logement, un emploi », concède Jean-Baptiste Prévost, avant de faire observer toutefois que la bataille contre le CPE avait révélé la force de « l'attachement à la solidarité entre générations ».

« l'inquiétude du lendemain est forte »

Si « l'inquiétude du lendemain est forte », la crise financière a favorisé chez les jeunes « la prise de conscience que quelque chose ne va pas » dans le capitalisme, pointe de son côté le responsable des Jeunes communistes, Pierric Annoot. L'appel devrait déboucher sur la création de comités locaux pour mener, dans les lycées, les universités, les entreprises, une campagne conjuguant information sur les enjeux du débat, décryptage du projet du gouvernement et participation aux mobilisations décidées par les syndicats.

(1) Unef, UNL, Fidl, CGT, FSU, LMDE, SUD étudiants, UEC, Attac Campus, Génération précaire, JOC, MJS, MJCF, Jeunes Verts, JRG, Réseau jeunes du PG, NPA, Gauche unitaire jeune, branche jeunesse d'AL.

 

Yves Housson

tous droits réservés : L'humanité


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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 13:11

Réformes des retraites, emploi et salaires sont au cœur des revendications du cortège fontenaisien de ce 1er mai, qui s’est élancé vers 10 h 30 de la place Viète. Environ 150 personnes manifestent dans le centre-ville. « Malheureusement, la population ne prend pas conscience que cette réforme des retraites est un vrai recul social. Il va falloir vraiment s’attaquer à ce dossier », Philippe Terroir du Comité social de résistance. Bien entendu, la situation du bassin d’emplois local préoccupe toujours. Six cents emplois ont disparu en un an. « Les salaires et les emplois restent une de nos priorités, indique Stéphane Lièvre, secrétaire de la section locale de la CGT. L’avenir du fabricant de contreplaqué, Plysorol, va se jouer dans les prochains jours avec le dépôt des projets des repreneurs. Les élus doivent aussi se positionner dans cette affaire. »

 

source : www.larochesuryon.maville.com

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 12:54

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Discours prononcé par le secrétaire départemental de la CGT, Jean-Marc Jolly.

 

La manifestation du 1er mai, qui avait pour thème central la défense des retraites, a rassemblé un millier de manifestants à La Roche-sur-Yon, 150 à Fontenay-le-Comte et une centaine aux Sables-d’Olonne. Pour les syndicats qui appelaient à manifester, le rassemblement traditionnel du 1er mai est le coup d’envoi test d’autres mouvements programmés en mai et juin pour maintenir la pression sur le gouvernement pendant les débats sur la réforme des retraites.

 

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À La Roche-sur-Yon, le défilé du 1er mai a rassemblé un millier de manifestants.

 


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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 12:20

Donner la priorité au maintien des emplois

 

Les employeurs doivent privilégier l’emploi stable, investir dans les emplois futurs. Quelle que soit la situation dans l’entreprise, c’est en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée. Les mesures, comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés, en cas de baisse d’activité doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Toute mesure à prendre dans

l’entreprise en termes d’emploi et d’organisation du travail doit être discutée avec les  représentants des salariés ;

les suppressions d’emplois publics ainsi que les réorganisations forcées décidées dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) provoquent une dégradation des conditions de travail et des difficultés grandissantes pour assurer les missions de service public. Il faut stopper cette politique aveugle de suppressions d’emploi et de recours aux

emplois précaires. Les personnels doivent être partie prenante des évolutions à apporter en termes de missions et d’organisation des services publics ;

des mesures doivent favoriser l’accès à l’emploi, en particulier pour les jeunes ;

les demandeurs d’emploi en fin de droits d’indemnisation doivent bénéficier d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de retrouver un emploi avec un revenu garanti. Les conditions d’accès à l’Allocation spécifique de solidarité et au RSA

doivent être élargies.

Améliorer les salaires et le pouvoir d’achat,

Réduire les inégalités

 

Dans les branches, les entreprises, la fonction publique, les négociations salariales doivent assurer le maintien du pouvoir d’achat et la réduction des inégalités;

les allègements de cotisations sociales doivent être ciblés et conditionnés aux politiques d’emplois et de salaires ;

le soutien du pouvoir d’achat doit être assuré notamment par le maintien et l’amélioration des dispositions prises en 2009, en particulier :

 

 


Les mesures sociales pour faire face à la crise doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et la création d’une tranche d’impôt supplémentaire pour les hauts revenus.


 

L’avenir des retraites : un choix de société

 

Emploi, conditions de travail, niveau de salaire, ont des conséquences directes sur les équilibres des régimes de retraite et sur le niveau des pensions. La concertation qui s’engage sur une « réforme des retraites » suscite une légitime inquiétude chez les salariés.

Elle doit garantir la pérennité du système par répartition en assurant son financement et en corrigeant les inégalités. Ni l’agenda, ni les bases de départ de discussion proposées aujourd’hui ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition.

Les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant : ceci n’est pas acceptable.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, n’accepteront pas un passage en force.

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