Carte D'identité

  • : Le syndicat CGT Arrivé - Maitre Coq
  • : informations du syndicat CGT de la société Arrivé - Maître Coq, une entreprise du groupe LDC.
  • Contact

Recherche

La Cave

Contactez nous

                                                                                                                             lacgtarrive@orange.fr

Tél :
0251442346
0251442562
0251452280
0251408866
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:23

 

Tous ensemble dans l'action le 9 avril 2013 pour le progrès social

 

RENDEZ-VOUS 14 H00 PLACE DU THEATRE

A LA ROCHE SUR YON

 

LE PROJET DE LOI RELATIF A LA SECURISATION DE L’EMPLOI, INSTAURE, PRECARITE, FLEXIBILTE ET PLUS DE LIBERTE DE LICENCIER POUR LES EMPLOYEURS.

NOUS N’EN VOULONS PAS ! TOUS ENSEMBLE RIPOSTONS 

 

Le projet de loi gouvernemental relatif à la « sécurisation de l'emploi», issu de  l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013, signé par la CFDT, la CFTC, la CGC, et le patronat (MEDEF, CGPME, UPA)  est d’une extrême gravité pour les droits des salariés. Il instaure :

 

 

Le droit d’imposer la mobilité : Etes vous prêts à aller travailler à l’autre bout de la France, voire de l’Europe sans indemnités ni compensations ni autre choix que de se faire licencier en cas de refus ? 

 

Le droit de baisser les salaires : Etes vous prêts à accepter, en cas de difficultés conjoncturelles, que soit modifié, votre temps de travail votre salaire, vos conditions de travail et à être licencié en cas de refus ?  

 

Sécuriser l’emploi ou sécuriser les licenciements ?  : l’ANI c’est aussi la possibilité de faire entériner un Plan de sauvegarde de l’Emploi par un accord d’entreprise, et en l’absence d’accord, par un document de l’employeur homologué par la direction du travail dans un délai très court. C’est donc plus de faciliter pour licencier. 

 

Sécuriser l’emploi ou sécuriser les licenciements ?  : l’ANI c’est aussi la possibilité de faire entériner un Plan de sauvegarde de l’Emploi par un accord d’entreprise, et en l’absence d’accord, par un document de l’employeur homologué par la direction du travail dans un délai très court. C’est donc plus de faciliter pour licencier.
 

 

Au quotidien, nos conditions de vie et de travail se dégradent.

En France, en Europe et dans le monde, la crise et ses conséquences sont d’une violence insupportable.  

 

Les politiques d’austérité mises en œuvre par les gouvernements nourrissent la crise et plongent les peuples dans la misère, réduisent les droits sociaux, s’attaquent aux libertés fondamentales, généralisent l’insécurité sociale. 

Les travailleur-se-s et les peuples sont mis en concurrence. Ces politiques alimentent le cercle vicieux de la crise et renforcent le désespoir. La désignation de boucs-émissaires alimente les peurs et les replis identitaires. La CGT poursuivra résolument son combat contre le racisme et la xénophobie.

Cette crise n’est pas pour tous : Les actionnaires continuent à engranger le profit et l’argent facile.

La crise, celle du capitalisme, est d’abord le fruit d’une dévalorisation du travail.

L’issue progressiste à la crise exige une autre répartition des richesses, la reconnaissance, la revalorisation du travail.

Le patronat a déclaré la guerre au monde du travail. 

Il profite de la crise qu’il a provoquée et impose des régressions sans précédent : dégradation des conditions de travail, flexibilité accrue, précarisation de l’emploi, suppressions d’emploi, baisse des rémunérations, répression syndicale...

La CGT condamne avec force toutes les formes de répressions, de discriminations, de remise en cause du droit de grève et de l’exercice du droit syndical.

La CGT réclame l’amnistie de tou-te-s les syndicalistes et des défenseurs des droits injustement condamnés, dans le cadre de leur activité syndicale.

La CGT exprime sa solidarité avec tous les salarié-e-s d’ores et déjà engagé-e-s dans les luttes et appelle l’ensemble du monde du travail à se mobiliser pour le progrès social.  

Pour sortir de la crise, exigeons une autre répartition des richesses pour le travail, le plein emploi, l’augmentation des  salaires, un système de protection sociale solidaire. 


Pour sortir de la crise, imposons le maintien et le développement des activités et de l’emploi industriel, la reconquête des politiques publiques, des services et de l’emploi publics.  

Pour sortir de la crise, gagnons un statut du travail salarié et une sécurité sociale professionnelle avec un socle de droits attachés à la personne, transférables et garantis collectivement.

Pour sortir de la crise, construisons un autre modèle économique, social, humain et écologique.

Ensemble, élevons le rapport de forces pour rompre avec les politiques du capitalisme outrancier.

Nous sommes résolus à créer les conditions de l’unité du monde du travail, des femmes comme des hommes, des jeunes comme des retraité-e-s, des ouvrier-ère-s comme des cadres, des salarié(e)s précaires, des migrants, des privés d’emploi.

Pour que cela change vraiment, la CGT est disponible pour construire avec vous, votre syndicat, les mobilisations pour le renforcement des solidarités, un syndicalisme de lutte, de conquête, de transformation et de progrès social.

La CGT réaffirme sa volonté de travailler à un syndicalisme rassemblé pour  favoriser les convergences d’actions dans la durée, du niveau local, au plus près des lieux de travail jusqu’à l’international. 

Elle décide  de faire du 1er mai, journée internationale du travail, une  journée de lutte et de manifestations. 

A l’échelle européenne, la CGT poursuivra la construction du processus de mobilisations en convergence avec tous les salarié-e-s.

Au plan national, la CGT appelle les salarié-e-s à se mobiliser :

  • pour la reconquête de la Sécurité sociale et la garantie de son financement solidaire fondé sur le travail ;
  • pour une réforme ambitieuse du système de retraite par répartition, avec un âge d’ouverture des droits dès 60 ans, la prise en compte de la pénibilité, un niveau de pension d’au moins 75 % du salaire, au moment où le  gouvernement annonce l’ouverture d’une « concertation » dès la fin du 1er semestre avec en ligne de mire un nouvel allongement conséquent de l'âge minimum de départ en retraite. 

Dans l’immédiat, il faut  empêcher la transposition dans la loi de l’accord minoritaire, faussement nommé « Sécurisation de l’emploi », qui dynamite quarante ans de droit du travail en France.

Moins de droits pour les salarié-e-s, plus de liberté de licencier pour les employeurs : c’est non ! Disons le tous ensemble.  

Pour que cela change vraiment, dès maintenant, toutes et tous dans l’action, en grève et en manifestions lors de la journée nationale le mardi 9 avril 2013. 

La crise c’est eux. La solution c’est nous.

  TOUS ENSEMBLE ! 

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 08:43

Mr le directeur,

 

Nous avons pris connaissance du procès verbal de désaccord des NAO 2013.

 

Nous tenons à vous faire remarquer une imprécision dans le paragraphe traitant les demandes des organisations syndicales. Notre revendication concernant le paiement des heures majorées est, telle qu’elle vous avait été remise par écrit : « respect de l’accord RTT pour la majoration du solde de crédit d’heures en fin de période de modulation ».

 

Nous refusons la fin des NAO dans l’état, les propositions de la direction étant très insuffisantes face aux besoins des salariés.

 

De ce fait, la CGT ne sera pas signataire du PV de désaccord.

 

Veuillez agréer, Mr le directeur, l’expression de nos salutations distinguées.

 


Partager cet article
Repost0
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:24

Lors de la réunion du CCE du 15 Mars, alors que la direction voulait rendre obligatoire le travail du 08 Mai, le représentant CGT lui a demandé d’évoquer le document que l’inspection du travail, sur demande de la CGT, lui avait adressé la veille, et qui précise bien qu’il n’y a pas de caractère obligatoire. La direction a reconnu qu’il n’y avait pas mention de caractère obligatoire dans la convention collective.

Ci-dessous le document de l’inspection du travail, adressé à la direction et à la CGT Arrivé.

 

Monsieur HAMON,

J’ai été sollicité par vos représentants du personnel au sujet du projet de travail d’un jour férié, en l’occurrence  le 08 mai prochain, qui aurait été annoncé ces dernières semaines au personnel, et qui concernerait l’ensemble de vos établissements.

Il apparaît que le travail de ce jour férié aurait été présenté comme obligatoire aux salariés.

Or je me permets de vous rappeler qu’en la matière  il convient, à l’exception du 1er mai dont le régime est fixé par la loi (art.L3133-4 du Code du travail), de se référer strictement au droit conventionnel applicable dans l’entreprise.

En l’espèce la convention collective des industries de transformation de volaille précise de manière expresse à son article 64 que « tous les jours fériés légaux sont normalement chômés et leur rémunération est comprise dans la rémunération mensuelle ».

Dès lors, et la jurisprudence est claire et constante, lorsqu'une convention collective prévoit le chômage des jours fériés, l'employeur ne peut pratiquer une retenue sur le salaire des salariés qui ne seraient pas volontaires pour travailler le 8 mai car il s’agit d un jour férié légal (le 8 mai ou bien entendu un autre jour férié tel que défini à l’article L 3133-1 du code du travail) (Cassation sociale, 21 mai 1996, Galeries LAFAYETTE c- Leroux).

Vous ne pouvez donc, à moins de manquer au respect de votre convention collective et de vous exposer de ce fait à d’éventuels litiges prud’homaux, imposer le travail d’un jour férié tel que vous l’avez envisagé.

Il vous est bien entendu possible de faire un appel à volontariat en appliquant naturellement les dispositions de l’article 65 de votre Convention qui en aménagent les conditions, et notamment les contreparties en terme de repos, ainsi éventuellement que tout autre compensation qui pourrait être envisagée.

Afin de balayer toute ambiguïté concernant cet article 65 et sa référence à la possibilité du travail d’un jour férié conditionné par des nécessités de service, je signalerai qu’à aucun moment il ne mentionne de caractère obligatoire pour le salarié, se bornant, je le répète, à préciser les conditions de traitement d’un tel travail dans l’hypothèse ou la situation se présenterait (notamment par exemple… en cas de travail volontaire à la demande de l’employeur  pour les besoins de l’activité). Rien ne permet donc d’interpréter cet article comme une dérogation au principe jurisprudentiel précité.

J’ai souhaité vous faire part de ces éléments par mail, dans un premier temps (un courrier suivra), afin que vous puissiez les évoquer à la réunion de CCE prévue demain matin ou le sujet ne manquera pas d’être abordé. Je vous informe que je transmets par ailleurs copie de ce mail au syndicat m’ayant sollicité, ainsi qu’à ma hiérarchie que j’ai préalablement informée et consultée.

Vous veillerez à me tenir informé des dispositions prises sur ce dossier.

Veuillez agréer Monsieur l’expression de ma considération distinguée.

Inspecteur du travail - Vendée (section 06)


Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 20:14

Lors de la 3ème réunion de négociations annuelles sur les salaires qui s’est tenue le jeudi 14 Mars, la direction est restée sur sa dernière proposition de 21 € bruts.

 

La CGT ne peut pas se permettre d’aller contre les intérêts des salariés et maintient sa revendication de 150 €, correspondant aux attentes des salariés exprimées lors du sondage de 2011.

 

La direction maintient l’inégalité de traitement entre catégories de salariés en refusant la prise en charge des 3 jours de carence maladie qui est payée pour les agents de maîtrise et cadres.

 

La direction refuse de respecter l’accord RTT concernant la majoration du solde de crédit d’heures en fin de période de modulation, alors même que cela est respecté dans les autres sites de LDC.

 

La CFDT, quant à elle, a fait une contre-proposition de 1,8 %, puis de 1,7%, ce qui représente seulement 3,41 € nets par mois de plus pour un coefficient 155.

 

Après deux suspensions de séance dignes d’un mauvais sketch, la direction est revenue en annonçant qu’elle faisait un énorme sacrifice avec une proposition de 1,5 % au 1er Mars. Cela représente seulement 1,14 € net par mois de plus pour un coefficient 155. Effectivement, quel gros sacrifice …

 

Les salariés ne sont pas naïfs, cette volonté de l’entreprise de maintenir des bas salaires et de s’accaparer toutes les richesses produites, ne peut qu’être combattue.

 

 

Partager cet article
Repost0
13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:20
 
Une salariée du groupe Gastronome portait un bonnet d'âne. Pratique humiliante, imposée par un agent de maîtrise. Une salariée du groupe Gastronome portait un bonnet d'âne. Pratique humiliante, imposée par un agent de maîtrise. - (NR)

 

Une agent de maîtrise de la société Gastronome, de Moncoutant (79), a imposé le port du bonnet d’âne à une salariée. La direction condamne cette méthode.

Quand j'ai raconté cette histoire autour de moi, même mes proches ont eu du mal à me croire ! Licencié en 2010, et au chômage depuis, ce quinquagénaire du Bocage bressuirais (toujours à la recherche d'un emploi, il veut conserver l'anonymat) a accepté l'an dernier une mission d'intérim de neuf mois dans la société d'abattage et de conditionnement de dindes du groupe Gastronome, à Moncoutant (Deux-Sèvres). Quel ne fut pas son effarement de constater, il y a plusieurs semaines, qu'une salariée de l'entreprise portait…. un bonnet d'âne qui lui avait été imposé par son agent de maîtrise, au prétexte qu'elle n'avait pas atteint ses objectifs de production.

« Ce sont des pratiques indignes. C'est complètement dingue qu'une responsable d'équipe ait pu imaginer une telle méthode », s'indigne notre témoin qui vient de décider de rendre publique cette histoire. « Ce système broie les gens. En plus d'être usés physiquement par la tâche, ils le sont moralement et psychologiquement par le comportement désolant de leur hierarchie. »

Un avertissement

La direction reconnaît les faits, mais les minimise. « C'est une boutade, une mauvaise blague qui a été imaginée par cette responsable, qui travaille chez nous depuis dix ans et qui est appréciée. Elle visait à motiver son équipe alors que nous venions de fixer des objectifs de productivité. Cela n'a d'ailleurs froissé personne », explique Christophe Courousset, chargé de communication de la holding Terrena, principal actionnaire de Gastronome. Il n'empêche, un comité d'entreprise s'est réuni hier et a décidé de donner un avertissement officiel à l'agent de maîtrise. « Car même si c'est une blague, ce n'est pas une méthode de management acceptable. »
Là-dessus au moins, direction et syndicats sont d'accord : « C'est une affaire malheureuse qui n'a sans doute pas été faite méchamment, mais elle révèle des techniques de gestion du personnel qui sont de plus en plus dures pour les salariés. Nous dénonçons cette façon de faire » explique Fabrice Rudelin, délégué du personnel (CFDT). « Avec la mise en place d'indicateurs de performance, nous sommes constamment sous pression ». La CGT, quant à elle, a la dent plus dure : « Les pratiques de ce genre à l'encontre des salariés sont courantes », affirme Cyril Delhumeau, délégué syndical d'un autre site deux-sévrien de Gastronome, à Nueil-les-Aubiers.

Xavier Le Roux

Partager cet article
Repost0

Dernières Flèches

  • Une 1ère réunion de négociations sur les salaires s’est tenue le Jeudi 02 Février. La 1ère proposition de la direction est : ► 2,2 % d’Augmentation Générale sur la grille de salaire de Septembre 2022 à partir du coefficient 135 (En incluant les 3,5% d’AG...
  • Objet : situation service fabrication UPESH Mr le directeur, Nous sommes informés de la situation du service fabrication. Le 10 Janvier, le service fabrication a embauché plus tôt à 11h10 pour une formation et prendre ensuite la relève de l’équipe du...
  • Négociation sur les salaires : Le compte n’y est pas !!!
    Une 2ème réunion de négociations sur les salaires s’est tenue le vendredi 23 Septembre. Les propositions finales de la direction sont : ► une augmentation générale des salaires de 3,5 % au 1er Septembre qu’elle considère comme une anticipation sur la...
  • Négociations de salaire
    La dernière réunion de NAO s’est tenue le jeudi 24 février. La dernière proposition de la CGT était une augmentation générale de 4,5%. Les dernières propositions de la direction sont (voir la grille ci-dessous) : Augmentation générale de 3,2% pour les...
  • Salaires : Acte 1 !
    Suite aux dernières propositions de la direction, La CGT a signé pour la 2ème : Augmentation générale de 35 € bruts sur le salaire de base au 1er Novembre 2021. Engagement des Négociations annuelles obligatoires 2022 sur les salaires en Février, au minimum...

Catégories