3 novembre 2008
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La société devra leur verser des dommages et intérêts. Le conseil des prud'hommes a estimé qu'elle n'avait aucun motif valable pour les licencier.
Un immense soulagement. Les trois infirmières qui contestaient leur licenciement de Sodebo ont obtenu gain de cause devant le conseil des prud'hommes de La Roche-sur-Yon, mardi. Elles avaient dû quitter l'entreprise agroalimentaire basée à Saint-Georges-de-Montaigu, le 2 mai 2007, après y avoir travaillé six, huit et onze années. Motif évoqué par la direction : un « comportement intolérable, des réactions impulsives et agressives » à l'égard du médecin du travail, leur supérieur hiérarchique. Des tensions qui auraient poussé ce dernier à démissionner en avril 2007, alors qu'il n'occupait ce poste que depuis neuf mois. Un argument contesté par les trois infirmières. « On n'a jamais compris ce qui nous était reproché », expliquait l'une d'elles hier soir.
Au-delà des difficultés relationnelles - réelles ou supposées - le conseil des prud'hommes a estimé que ces trois licenciements n'étaient pas justifiés. Sodebo devra donc verser à ses anciennes employées respectivement 12 000 €, 12 500 € et 21 000 € de dommages et intérêts, en fonction de leur temps passé dans l'entreprise. Des sommes deux fois inférieures à celles qui étaient réclamées par leur avocate commune. « Le principal, c'était que nous soyons réhabilitées, que l'on reconnaisse que ces licenciements étaient injustifiés. On retrouve aussi notre dignité. » Les trois femmes n'attendaient que cette étape pour tourner complètement la page. Elles ont toutes retrouvé un emploi depuis.
Au-delà des difficultés relationnelles - réelles ou supposées - le conseil des prud'hommes a estimé que ces trois licenciements n'étaient pas justifiés. Sodebo devra donc verser à ses anciennes employées respectivement 12 000 €, 12 500 € et 21 000 € de dommages et intérêts, en fonction de leur temps passé dans l'entreprise. Des sommes deux fois inférieures à celles qui étaient réclamées par leur avocate commune. « Le principal, c'était que nous soyons réhabilitées, que l'on reconnaisse que ces licenciements étaient injustifiés. On retrouve aussi notre dignité. » Les trois femmes n'attendaient que cette étape pour tourner complètement la page. Elles ont toutes retrouvé un emploi depuis.
Benoît GUÉRIN.
Ouest-France