Renault avait assigné les salariés en référé et demandé des mesures "pour empêcher la réitération des blocages", "faire dégager les voies d'accès de l'usine", ainsi que le paiement d'un "préjudice de 1.000 euros par heure de retard".
"Renault a été débouté de toutes ses demandes et condamné aux dépens", a dit à Reuters l'avocat des salariés, Me Marie-Laure Dufresne-Castets.
"Le magistrat a considéré qu'il n'existait aucun trouble illicite et que Renault ne faisait la preuve d'aucun risque de trouble illicite pour l'avenir".
Le secrétaire CGT de l'usine, Alain Richeux, s'est réjoui d'une "victoire".
"Ils ont voulu nous faire passer pour des voyous et nous empêcher de manifester contre leur politique", a-t-il dit.
Un autre procès est prévu vendredi prochain devant le TGI de Nanterre (Hauts-de-Seine), "en annulation du plan" de départs, a précisé Marie-Laure Dufresne-Castets.