27 octobre 2008
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Le tribunal correctionnel de Bobigny a relaxé vendredi un contrôleur du travail jugé pour violation du secret professionnel pour avoir communiqué à une salariée la copie d’une lettre d’inspection adressée à son entreprise. Environ 80 militants syndicaux et inspecteurs s’étaient déplacés pour soutenir Alan Flicoteaux, dont certains de province.
Cet inspecteur avait adressé en février 2004 à une salariée la copie d’une lettre relatant les irrégularités à la réglementation du travail constatées chez MTT, un transporteur d’Aubervilliers. Dans son document (qui n’était pas un procès-verbal), Alan Flicoteaux soulignait notamment l’absence de relevés des heures de travail et l’absence de délégués du personnel alors que l’entreprise comptait plus de 11 salariés, deux points sur lesquels il avait été alerté par la salariée. Le tribunal a donné raison au juge d’instruction, qui avait rendu dans cette affaire un non-lieu, estimant que le fonctionnaire n’était pas tenu au secret professionnel (article 226-13 du code pénal) mais à un simple devoir de réserve et de discrétion. "Il a été relaxé, nous sommes rassurés", a dit à l’AFP Gérald Le Corre, délégué CGT du corps des inspecteurs du travail à Rouen selon lequel un renvoi devant le tribunal d’un fonctionnaire de l’Inspection du travail pour ce motif était "une première".
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23 octobre 2008
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Consulter le tract de la FNAF pour l'industrie alimentaire ici
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22 octobre 2008
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19:20
La Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale vient de retirer du projet de loi de financement de la Sécurité sociale la partie de texte sur la prise en charge du coût du trajet domicile-travail par l’employeur.
Avec ce geste, sans doute bien incité par le gouvernement, les députés membres de cette commission s’affirment clairement du côté du système financier, sur le dos des salariés : grappiller toutes les miettes qui pourtant constituent une amélioration essentielle du quotidien du salarié et faire couler à flot l’argent pour les banques, des centaines de milliards d’euros, sans changer la mécanique spéculative.
C’est pourtant de pouvoir d’achat que le social et l’économie ont besoin pour tenir la croissance. Il ne devait pas y avoir de rigueur nous avait-on affirmé !
Les députés et sénateurs dans leur ensemble ont cependant prérogatives et moyens de rectifier la faute en renversant la décision de la commission dans le débat parlementaire.
A l’inverse, démonstration sera faite que déjà les salariés commencent à payer la crise. Les engagements et effets d’annonce du Premier ministre, ceux du candidat président du pouvoir d’achat ont fait également les frais sur leur crédibilité.
Quant au soi-disant argument de baisse des prix du pétrole, il ne tient pas. Tout le monde sait que sa rareté conduit à une croissance de son coût.
De surcroit, avec des mesures politiques qui ne visent qu’à sauver le système financier sans s’attaquer aux causes qui relèvent du système économique, les états vont relancer la spéculation. Elle viendra à coup sûr porter à nouveau sur le prix du baril.
Cette décision en commission de l’Assemblée nationale, conforme aux attentes du MEDEF qui n’a cessé de s’opposer à la mesure et sur laquelle la CGT avait appelé à la vigilance quand au passage au Parlement, pose également une fois de plus la question de la conception du dialogue social dans ce pays et du respect des engagements pris lors des négociations.
Le Premier ministre avait appuyé son annonce sur le non fonctionnement du dispositif de chèque transport, la question n’était donc pas uniquement à rapprocher des prix du pétrole.
La négociation à Matignon le 18 septembre dernier a montré une unanimité des organisations syndicales sur cette question. La CGT propose à toutes les confédérations de faire front unitairement sur le sujet et d’agir ensemble pour contraindre le législateur et le MEDEF à satisfaire cette revendication. D’ores et déjà, la CGT appelle ses organisations à organiser unitairement sur le terrain l’interpellation des députés.
Montreuil, le 22 octobre 2008
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16 octobre 2008
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Et pour l’emploi ?
Et l’investissement productif ?
Une fois de plus, le président de la République et son gouvernement font preuve de clémence vis-à-vis des marchés financiers. Alors que les responsables politiques refusent tout financement nécessaire pour répondre aux exigences sociales, l’Etat français se dit prêt à mobiliser 360 milliards d’euros pour sauver les financiers.
Pour mesurer l’importance de cet engagement, il suffit de rappeler que la mise en œuvre d’une mesure comme le RSA se heurte à un problème de financement de l’ordre de 1 à 2 milliards d’euros.
Le « plan de sauvetage » annoncé par le président renforce la logique des marchés financiers, car pour garantir les opérations interbancaires et accroitre le fonds propres des institutions financières, l’Etat va faire appel à ces mêmes marchés.
Ce mécanisme évacue aussi la question fondamentale des conditions d’octroi de crédits bancaires. Les banques pourraient continuer, comme par le passé, de distribuer des crédits en fonction de leurs objectifs de rentabilité, de financer des opérations de nature financière voire spéculative. Alors que cette crise a bien mis en évidence la nécessité d’un contrôle et d’une régulation des conditions d’octroi de crédits pour favoriser l’investissement productif et l’emploi surtout pour les petites et moyennes entreprises.
Le plan annoncé ne traite pas les vrais problèmes économiques et sociaux. Il risque même de réduire les possibilités d’intervention de l’Etat dans un contexte où l’activité économique s’affaiblit et les plans de licenciement se multiplient.
La CGT réaffirme que la crise financière actuelle résulte d’une profonde récession sociale qui dure déjà depuis de nombreuses années. Pour en sortir, il faut surtout promouvoir l’investissement productif et l’emploi qualifié, stable et bien rémunéré.
Montreuil, 14 octobre 2008
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13 octobre 2008
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Dans la foulée de l'accord conclu en 2003 sur les retraites, plusieurs dizaines de milliers de syndiqués ont quitté la CFDT. Nombre d'entre eux, refusant l'éparpillement syndical, ont fait le choix de poursuivre leur engagement en faveur du syndicalisme confédéré. Ils ont rejoint la CGT. dans Syndicalistes ! de la CFDT à la CGT, sept militants témoignent de leurs parcours, leurs engagements, leurs choix, de leurs visions du syndicalisme.
Syndicalistes ! de la CFDT à la CGT,
éditions Syllepse, 200p., 15 €.
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