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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 23:08
Les huit confédérations, CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires, qui avaient appelé à la journée d’action du 29 janvier ont arrêté lundi soir le principe d’une deuxième journée d’action interprofessionnelle le 19 mars.

"Le sens, le contenu et les modalités" de cette action seront définies "en fonction des résultats de la réunion du 18 février", a précisé Maryse Dumas, secrétaire de la CGT. C’est donc le 23 février que les syndicats décideront ensemble de l’organisation de la journée du 19 mars.

Pour les organisations syndicales, la réunion de l’Elysée, annoncée jeudi à la télévision par Nicolas Sarkozy, constitue "un élément important", mais "malgré un changement de ton, le président de la République maintient pour l’essentiel ses orientations en matière économique et sociale". Elles "attendent de la réunion du 18 février des réponses concrètes", du gouvernement mais aussi du patronat.

Les huit organisations syndicales réclament des mesures permettant de "donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique", "améliorer le pouvoir d’achat", et "réduire les inégalités dans les politiques salariales", "préserver et améliorer les garanties collectives", ou encore "réglementer la sphère financière internationale".

Communiqué commun des 8 syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
Nouvelle journée d’action interprofessionnelle le 19 mars 2009 !
L’intervention télévisée du Président de la République a été marquée par la force de la mobilisation du 29 janvier. Cependant les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les réponses apportées jusqu’à présent restent loin des attentes et des exigences portées par la mobilisation du 29 janvier et leur déclaration intersyndicale du 5 janvier.
L’annonce d’une réunion des partenaires sociaux le 18 février avec la formulation d’un certain nombre de pistes constitue un élément important. Mais malgré un changement de ton le Président de la république maintient pour l’essentiel ses orientations en matière de politique économique et sociale.
Les organisations syndicales attendent de la réunion du 18 février que le gouvernement apporte des réponses concrètes et engage les discussions nécessaires à l’ensemble des revendications de la déclaration intersyndicale. Elles attendent également que le patronat prenne ses responsabilités.
C’est pourquoi les organisations syndicales estiment indispensable de maintenir la pression dans l’unité d’action. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels et les entreprises et à prendre toutes les initiatives pour construire les mobilisations nécessaires.
Elles décident d’une nouvelle journée d’action interprofessionnelle le 19 mars. Elles se retrouveront le 23 février pour évaluer les résultats de la réunion du 18 février et préciser le sens, le contenu et les modalités de cette journée sur la base de leur déclaration intersyndicale du 5 janvier :

- Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique.
- Améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités dans les politiques salariales.
- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.
- Préserver et améliorer les garanties collectives.
- Réglementer la sphère financière internationale.
Paris, le 9 février 2009
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 20:46
De l’entretien télévisé de Nicolas Sarkozy d’hier, on retiendra surtout qu’il réagissait à l’immense mobilisation des salariés du 29 janvier. Force est de constater que si le Président de la République s’est présenté à l’écoute des inquiétudes, il n’apporte aucune réponse concrète aux revendications exprimées.
Le chef de l’Etat convoque le 18 février une rencontre entre les pouvoirs publics, le patronat et les syndicats. Ce cycle de discussions pourrait notamment porter sur le partage des profits entre les actionnaires et les salariés. Cela confirme la force des revendications pour la revalorisation des salaires, la profondeur du sentiment d’injustice suscité par les réponses gouvernementales à la crise financière et économique. Mais Nicolas Sarkozy continue de justifier sa politique opposant la relance de l’investissement à celle de la consommation, pour mieux rejeter toute idée de revalorisation du Smic et des salaires.
Face à l’expression des préoccupations sur l’emploi, il a dû occuper le terrain. Il s’est prononcé pour l’arrêt des délocalisations de l’industrie automobile, mais est resté muet sur les moyens qu’il entend mettre en oeuvre pour y parvenir. Il n’a apporté aucune réponse à la revendication de nouveaux droits collectifs d’intervention des salariés pour s’opposer aux suppressions d’emplois et aux fermetures d’entreprise.
Pire, la seule décision prise est un nouveau cadeau accordé sans contrepartie aux entreprises : la suppression de la taxe professionnelle, annonciatrice d’un alourdissement de la fiscalité locale, au détriment du pouvoir d’achat des salariés, chômeurs et retraités.
Il a dû reconnaître que l’accord sur l’assurance chômage, non signé par quatre confédérations sur cinq et auquel la CGT s’est opposée, ainsi que celui sur le chômage partiel, ne répondait pas à l’évolution des besoins d’indemnisation des chômeurs. Il a envisagé des mesures complémentaires en matière de chômage partiel, pour les précaires et pour les jeunes. Mais aucune disposition immédiate n’a été annoncée, tout a été renvoyé à de nouvelles discussions.
En revanche, la politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite est confirmée. Alors que les instituts officiels pronostiquent des centaines de milliers de suppressions d’emplois en 2009 dans le secteur privé, cela ne peut que réduire encore plus les offres d’emploi et aggraver le chômage.
Ni les propos du Président de la République ni ceux de la Présidente du Medef ne répondent aux revendications de la déclaration commune du 5 janvier des huit organisations syndicales. Ils confirment le bien fondé de la mobilisation des salariés et la nécessité de la poursuivre et de l’amplifier.
Dans les entreprises, le nouveau rapport de force créé par l’ampleur de la mobilisation doit se traduire en actions pour les salaires et l’ensemble des revendications. La pression de la mobilisation doit s’exercer sur la rencontre du 18 février.
Un nouveau rendez-vous de mobilisation national interprofessionnel unitaire doit être proposé aux salariés.
Ces perspectives seront l’objet de la réunion de lundi des huit organisations syndicales ayant appelé à l’action du 29 janvier, sur la base de leur déclaration revendicative commune.

A voir L'intervention de Bernard Thibaut
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 20:25

Permettez-nous, représentants CGT des salariés, d’aborder une question difficile devant ce CCE.

D’abord, levons toute ambiguïté : il ne s’agit pas de prendre une position partisane dans un conflit

opposant deux Etats.

Il s’agit d’une demande de réflexion sur la destination finale, et donc l’utilisation finale des

systèmes armes réalisés par la société THALES dans laquelle nous travaillons.

La déclaration confédérale CGT, à laquelle nous sommes affiliés, du 26 janvier, à l’occasion du

Cessez-le-feu à GAZA, demande l’arrêt de la coopération militaire et de la vente d’armes,

notamment françaises à l’Etat d’Israël, et la suspension de l’accord d’association entre l’Union

Européenne et Israël.

L’actualité a souligné de nombreux projets de coopérations, et pas seulement des projets entre

THALES et des sociétés israéliennes d’armements. Nous pensons en particulier à un accord

récent sur les drones, avec la société ELBIT SYSTEMS.

Or, à quoi ont servi les drones dans l’opération de Gaza ? La question mérite d’être posée.

A démasquer et à détruire de dangereux terroristes ?

Les experts militaires, même si toutes les conclusions ne sont pas encore tirées, mettent déjà en

avant les « résultats » de l’opération israélienne à GAZA :

Elle a tué 1 300 Palestiniens, blessé plus de 5 000, les deux tiers sont des femmes et des enfants,

presque tous sont victimes de l’aviation. Alors qu’ils constatent l’absence quasi-complète de pertes

israéliennes. Tout cela, sans mettre fin aux tirs de roquettes des différentes organisations de

résistances palestiniennes à Gaza dont le Hamas. Il ne s’agit pas de guerre asymétrique, ni de

guerre de contre-insurrection, les experts devront donc inventer un nouveau terme, comme

« guerre à réponse disproportionnée ». ? Mais qu’est-ce que la bonne proportion dans ce

domaine ?

Citons Shlomo Sand, historien israélien, ancien étudiant de l'Ecole des hautes études en sciences

sociales à Paris, professeur à l'université de Tel-Aviv : «Le Hamas est-il éliminé ? Avons-nous

renforcé le camp de la paix chez les Palestiniens ?»; et en Israël peut-on renforcer les partisans de

la paix ?

Très souvent, la Direction Générale, à grand renfort de publicité, a mis en garde les salariés sur

les aspects déontologiques, encore récemment sur la précaution à prendre en matière de

corruption (le 22 décembre 2008).

Ici, il ne s’agit pas de corruption. Il s’agit de réfléchir à la finalité de nos systèmes d’armes et de

leurs conditions d’utilisation, à la finalité du travail des salariés.

Déontologiquement, THALES peut-il continuer à passer des accords commerciaux avec un pays

qui est accusé de crime de guerre par de nombreuses ONG (la Fondation Frantz Fanon, Amnesty

International France, la Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine, la Fédération

internationale des Ligues des droits de l’Homme et son affiliée française …), particulièrement à

propos de ciblage de civils, ou de la destruction des matériels des organisations humanitaires ou

de soins, et dont certains sont agréées par le Ministère des Affaires Etrangères ?

Rien ne peut justifier que les salariés du Groupe participent indirectement à des activités

condamnables. Le Code d'éthique, dont s'est doté le Groupe, s’y oppose, précisément dans ce

contexte.

L’image du groupe THALES est en jeu, celle des salariés également.

La CGT du Groupe Thales
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 21:08

La mobilisation unitaire organisée à l’initiative de tous les syndicats de salariés ce 29 janvier s’est traduite par une très large participation aux grèves dans de nombreux secteurs professionnels, par des manifestations d’une rare ampleur. C’est un démenti cinglant aux « fossoyeurs » du syndicalisme.

Plusieurs millions de salariés du privé et du public, chômeurs, précaires, retraités, étudiants, lycéens ont conjugué leurs forces en masse pour exiger des réponses à leurs revendications.

Touchés durement par une crise économique et financière dont ils ne sont en rien responsables, ils refusent d’en être les premières victimes. Ce n’est pas la peur, l’angoisse ou le désarroi qui expliquent cet événement social, exceptionnel à plusieurs titres. Sans réponse à la hauteur des besoins, le dynamisme et la forte tonalité revendicative qui se sont exprimés ne disparaîtront pas. C’est une mobilisation puissante par la grande diversité des participants (grandes entreprises, PME, salariés non syndiqués …), l’engagement de nombreuses associations, parfois la présence de professions libérales, de commerçants et même de quelques petits patrons !

La CGT recense, pour les 195 manifestations, 2,5 millions de participants (à cet égard, les chiffres officiels relèvent d’une mascarade). Le Président de la République, le patronat doivent entendre les revendications portées aujourd’hui, réagir et ouvrir les espaces de négociations permettant de traiter les questions relatives aux aides publiques aux entreprises, à l’emploi, aux salaires et aux retraites, au service public, à la protection sociale …, l’ensemble des sujets contenus dans la plateforme unitaire des syndicats de salariés.

Lors de la réunion intersyndicale du 2 février, la CGT proposera de nouvelles initiatives pour consolider le rapport de forces et l’unité. La CGT appelle l’ensemble des salariés et ses organisations à prendre appui sur la puissance exceptionnelle de la journée d’aujourd’hui pour déployer, sans attendre, de nouvelles mobilisations dans les entreprises et les localités.

Dans ce contexte où c’est bien le rapport de forces qui va être déterminant, la CGT invite les salariés à amplifier leur engagement en décidant de se syndiquer à la CGT.


 

La déclaration de la CGT ici
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 14:37









Sarkozy… fini de rire

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé de se faire entendre le 29 janvier 2009 par le patronat et l’Etat.

A voir ici
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