3 juin 2008
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Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a souhaité, dans un entretien au Parisien paru lundi, un million de manifestants le 17 juin pour la journée de mobilisation contre les réformes sociales du gouvernement. Il a également menacé de radicaliser la position de son syndicat si le gouvernement continue sur cette voie.
Dénonçant le détricotage des 35 heures, l'allongement de la durée des cotisations retraites, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a regretté qu'"en passant en force", le gouvernement "affirme que nous ne servons à rien". Il estime que l'attitude des pouvoirs publics est lié à la mobilisation : "Tout dépend de la mobilisation des salariés. Nous devons être plus nombreux dans la rue le 17 juin que nous l'avons été le 22 mai", a assuré le syndicaliste. "Il y avait 700.000 manifestants, il en faudrait un million", dit-il.
Bernard Thibault a menacé "de redevenir un syndicat d'opposition" et de radicaliser la position de son syndicat. Il reproche au président de "profiter d'un projet de loi censé transposer uniquement cette 'position commmune' du 9 avril pour y introduire une deuxième loi sur le temps de travail". "Si le gouvernement s'enferre dans cette attitude, droit dans ses bottes, j'y verrai la preuve que le dialogue social n'est pas possible dans ce pays. Et la CGT aura à revoir sa position", prévient Bernard Thibault. "On ne peut pas admettre d'être reçu uniquement pour la photo et appeler ça du dialogue social".
Le tract pour la mobilisation du 17 juin ici
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3 juin 2008
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Affiche de Mai 68
La CGT Renault a soulevé, le 15 mai, "le problème des travailleurs isolés" après la crise cardiaque d'un agent de nettoyage, alors qu'il travaillait seul à l'usine de Flins (Yvelines) dans la nuit du 13 au 14 mai. "Nous tenterons de faire reconnaître la dangerosité du travail isolé, afin d'y mettre un terme et qu'un tel drame ne puisse se reproduire", a déclaré le syndicat.
L' homme âgé de 54 ans, chargé du nettoyage des locaux, a été retrouvé mort à 01H30 par un de ses collègues qui "passait là par hasard".
"Ce collègue est mort parce qu'il était isolé, sans aucun contact avec l'extérieur", a déploré Ali Kaya, délégué syndical CGT de l'usine de Flins.
Le syndicat exige que ces salariés travaillent en duo ou soient dotés d'un dispositif d'alerte en cas d'incident.
La direction, elle, a estimé que ce salarié n'était pas considéré comme un travailleur isolé, au vu de la définition retenue par la société en 2005. Car il n'y a pas de définition spécifique dans le code du travail.
D.M. dans la NVO du 23 mai 2008
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29 mai 2008
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Cabu dans le Canard Enchaîné
Le Président de la République annonce de nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises pour développer l’intéressement.
Cette mesure injuste et inégale n’est pas de nature à répondre à l’exigence d’augmentation des salaires et de revalorisation du pouvoir d’achat qui est au centre des luttes actuelles. Aléatoire, destinée aux seuls salariés stables des entreprises, inégale selon le type d’entreprise et la stratégie de gestion des directions, cette forme de rémunération va se développer au détriment des autres formes de rémunérations et notamment des salaires. Non soumise à cotisations sociales, elle conduit à aggraver les ressources de la protection sociale et des retraites et à fragiliser la constitution des droits sociaux des salariés. Alors que l’inflation mine le pouvoir d’achat des salaires les plus bas, le Président de la République n’annonce aucun coup de pouce au SMIC pour ce 1er juillet. Il se contente d’une modification du calendrier de revalorisation (le 1er janvier 2009 au lieu du 1er juillet 2009) et de la constitution d’un comité d’experts, 1er étage d’une fusée visant la remise en cause des critères d’indexation automatique du SMIC sur l’inflation et sur l’évolution des salaires moyens du privé. Par contre, les entreprises continueront à bénéficier, comme aujourd’hui, de plus de 20 milliards d’euros d’exonérations annuelles de cotisations sociales financées par le budget de l’état. Une seule contre partie leur sera demandée en 2009 : ouvrir une négociation salariale, sans aucune obligation ni d’augmentation des salaires ni même d’accord avec les syndicats. La trappe à bas salaires que constitue ce système a encore de beaux jours devant elle. La CGT encourage les salariés à obtenir, par leurs mobilisations dans les branches et entreprises, des revalorisations significatives de leurs salaires, condition indispensable à une réelle reconnaissance de la valeur du travail, à la relance de la consommation, de la croissance et de l’emploi.
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26 mai 2008
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18:39
Déclaration de Bernard THIBAULT, Secrétaire général de la CGT et François CHEREQUE, Secrétaire général de la CFDT.
A voir ici
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24 mai 2008
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21:29
Bizarre, les directions de Mc Do n'aimeraient pas voir s'installer des syndicats dans leurs établissements.
C'est pourtant bien connu que le patronat souhaite avoir des organisitions représentatives des salariés pour pouvoir instaurer un dialogue social.
L'exemple à Toulouse ici
Et à Aubagne :
Chers Clientes, Chers Clients,
Vous connaissez tous la pub qui vante les bienfaits de travailler chez Mc do.
Ici tout est beau le salarié est roi, et en plus on lui propose des évolutions de carrières rapides et de bons salaires.
Pas de quoi se plaindre me direz-vous ?
En effet, si cela était vrai, vous n’auriez pas ce tract entres vos mains.
La réalité chez Mc Do c’est bien autre chose. Tout d’abord il faut savoir que votre Mc Do Aubagne appartient à une franchise qui comporte 17 restaurants dans la région marseillaise.
Durant l’été 2006 un conflit éclate au Mc Do de la Blancarde, au bout d’un mois de grève, les salariés reprennent le travail après avoir obtenu gain de cause.
L’affaire aurait pu en restait là. C’était sans compter sur l’esprit revanchard d’un patron aux pratiques pour le moins douteuses.
Menaces, chantages, harcèlements et licenciements à la pelle sont les pratiques de gestion du personnel chez Mc Do.
De plus, des voyous sont venus menacer et molester des salariés sur leur lieu de travail, fait surprenant, ces salariés avaient participé à la grève.
La direction présente n’a levé pas le petit doigt pour les défendre alors que de par la loi l’employeur à un devoir de protection envers ses salariés.
Après cette affaire, les salariés menacés se sont retrouvés en garde à vue assortie d’une perquisition à leur domicile.
L’affaire sera classée sans suite, pour l’agression subie par les salariés, … toujours rien.
Malgré l’éventail répressif le délégué syndical continue avec courage dans ce no man’s land du droit du travail.
C’est maintenant au tour du Mc Do d’Aubagne de subir son lot de licenciements, harcèlements, menaces, convocations policières et autres joyeusetés.
Toutes ces pratiques sont devenues le quotidien de ceux qui souhaitent améliorer les conditions de travail de l’ensemble du personnel.
Car chez Mc Do les revendications des salariés sont interprétées comme du chantage.
Pour la direction de Mc Do, le credo, c’est travaille et tais toi sinon c’est la porte, si ça ce n’est pas du chantage…
Pour l’illustrer, aujourd’hui au Mc Do Aubagne c’est maintenant le tour de deux élus du personnel d’être en procédure de licenciement.
De plus, trois salariés dont les deux élus sont convoqués au commissariat d’Aubagne mercredi 28 novembre à partir de 9h.
Venez nombreux soutenir ces salariés qui n’ont rien à se reprocher.
On vous l’avait bien dit, ça se passe comme ça chez Mc Donald’s !!!
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