La direction accuse la CGT, syndicat majoritaire, de la contraindre à ces licenciements par son refus du plan de réorganisation du travail.
Le syndicat a fait valoir vendredi son droit d'opposition à l'accord obtenu en juin sur un plan réorganisant le travail en quatre équipes au lieu de cinq.
L'accord avait été signé par deux syndicats minoritaires, la CFE-CGC et la CFTC, et avait été approuvé par une majorité de salariés du site mais pas par les ouvriers directement concernés.
Cette réorganisation en quatre équipes "est illégale, non conforme à la convention collective nationale du caoutchouc", dénonce la CGT. A raison d'un rythme de travail de "deux jours matin, deux jours après-midi , deux jours repos", la nouvelle organisation "déstructurerait la vie familiale et la santé des personnels".
Les syndicats Sud mais aussi la CFDT et FO étaient opposés à l'accord. L'opposition du syndicat majoritaire, la CGT, a rendu l'accord "caduc".
"Ce n'est pas la CGT qui est responsable, le PDG renverse la situation, c'est la direction qui porte la responsabilité des 402 licenciements à cause de la mauvaise gestion de l'entreprise", a réagi Virgilio Mota da Silva, délégué Sud Chimie, syndicat opposé aussi à l'accord, tout comme la CFDT et FO.
Les réactions des camarades de la CGT Goodyear ici