Les prix ont fortement augmenté au mois de mai : +0,5 % en un mois, +3,3 % en un an.
Le prix des produits alimentaires a augmenté de 6 %, celui de l’énergie de plus de 15 %. La flambée du prix du pétrole n’explique que partiellement cette hausse générale des prix.
Ces hausses pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat. Les effets de ces hausses augmentent le nombre de salariés pauvres. Les retraités à faible pension, les privés d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux en sont les premières victimes.
La baisse du pouvoir d’achat est inadmissible parce qu’elle abaisse le niveau de vie d’une partie de plus en plus importante de la population. De plus, elle affaiblit la demande et impacte négativement l’activité économique avec ses conséquences négatives sur l’emploi.
Le gouvernement a le devoir de prendre des mesures pour empêcher la hausse des prix des produits essentiels, en commençant par abaisser le prix de l’électricité et du gaz qu’il peut maîtriser.
Mais pour arrêter l’effondrement du pouvoir d’achat, il faut aussi agir sur les salaires, les pensions et les minima sociaux. Les augmentations des salaires doivent tenir compte de la hausse réelle du coût de la vie, donc de l’augmentation du prix des carburants et du gaz.
La Cgt fera connaître ses propositions pour arrêter la hausse du prix des carburants dans les prochains jours.
Pour la Cgt, le mécanisme de la hausse automatique du Smic n’est pas suffisant ; il faut donner un véritable coup de pouce au Smic.
Des initiatives similaires doivent aussi être prises pour éviter l’effondrement du pouvoir d’achat des retraités, des privés d’emploi et des bénéficiaires de minima sociaux.