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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 19:35

 

http://www.lesansculotte85.com/sans-culotte/images/UNE69.jpg

 

Presque ! Bon an mal an, les données statistiques placent notre département autour de la 95e place sur 100 des rémunérations brutes annuelles perçues par chaque salarié. Un autre classement montre, en revanche, que concernant le niveau de vie la Vendée se classe en 45e position, sachant aussi que paradoxalement nous sommes champions de France du taux de propriétaires de résidences principales… quel casse-tête ! Pour mieux comprendre ce que revêtent ces chiffres, nous sommes allés interroger quelques-uns des acteurs majeurs de l’économie départementale, qui tous avancent des explications et des analyses souvent similaires, à la fois rationnelles et évanescentes... Un énième particularisme vendéen !

 

source : Le Sans-Culotte 85

 

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:23
Par OLIVIER DARTIGOLLES dirigeant national du PCF, élu de la majorité au conseil municipal de Pau., GÉRARD FILOCHE Membre du bureau national du PS, WILLY PELLETIER Coordinateur général de la Fondation Copernic, SANDRA DEMARCQ comité exécutif du NPA

Quelles sont les conquêtes de la gauche ? Les congés payés, l’extension de la Sécurité sociale, la retraite à 60 ans, des droits dans l’entreprise, la peine de mort abolie, le souci des générations futures, plus d’égalité entre hommes et femmes, le mariage pour tous, la réduction du temps de travail, des augmentations du Smic et du pouvoir d’achat, un Etat qui refuse la logique des marchés étendue à la société et au vivant, qui développe les services publics et considère la protection de la planète comme une priorité…

Un inventaire à la Prévert ? Non, un projet de société où l’intérêt général prime sur l’enrichissement de quelques-uns. La retraite, c’est d’abord du bonheur, un bonheur gagné, du temps libéré parce qu’on l’a bien mérité, comme les congés payés. Du temps pour celles et ceux qu’on aime, nos enfants, nos parents. Le moment de réaliser des projets mille fois reportés. Une vie pour soi et pour s’engager. Sans jeunes retraité(e)s, plus de tissu associatif en France.

Il faut financer les retraites, certes. Mais l’argent déborde ! Pour le CAC 40, c’est l’apothéose du coffre-fort. La part salariale, perdue depuis trente ans au profit des dividendes, s’élève à 170 milliards d’euros par an ; en 2012, 230 milliards ont été distribués ! Les avoirs français dans les paradis fiscaux sont de 590 milliards. La fraude fiscale est de 60 à 80 milliards… La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal distribuées.

Il suffit d’un peu de courage politique pour aller chercher le financement des retraites là où il se trouve : en récupérant une part des 80 milliards de fraude fiscale, en mettant à plat les 200 milliards d’aides annuelles aux entreprises, en augmentant les cotisations patronales et, osons le dire, car nous sommes de gauche, en taxant les dividendes qui enflent avec obscénité, alors que le nombre de sans-domicile a augmenté de 50 % depuis dix ans.

Allonger les annuités cotisées au travail est un leurre, car, en réalité, les deux tiers des salarié(e)s âgé(e)s sont exclu(e)s de l’emploi quand ils arrivent en retraite. A partir de 55 ans, les deux tiers sont licencié(e)s, inaptes, malades, au chômage. Par conséquent, fixer à 42, 43 ou 44 annuités, les cotisations pour une retraite à taux plein, impose aux salariés de sauter à la perche sans perche, parce qu’ils n’atteindront jamais ces annuités. Surtout les jeunes qui entrent en CDI de plus en plus tard. Le seul effet sera de réduire leurs pensions (surtout pour les femmes).

Quand on compte 5 millions de chômeurs, on ne doit pas chercher à allonger la durée de cotisation, mais à partager le travail pour permettre à toutes et tous de travailler. D’ailleurs, s’il n’y avait pas 5 millions de chômeurs, mais 5 millions de cotisants en plus, personne ne parlerait de problèmes concernant les retraites.

Ce qui est en jeu est tout autre : la baisse des pensions va contraindre celles et ceux qui le peuvent, mais dont le nombre diminue, à une retraite par capitalisation, pour le plus grand bénéfice des assurances et des banques, qui joueront ensuite sur les marchés financiers.

Est-ce le monde que nous voulons ? Est-ce fidèle aux idéaux de la gauche ? La retraite à 60 ans a permis de vivre plus longtemps : les égoutiers ne disent-ils pas crûment : «départs retardés, morts prématurées». Or nous savons que la souffrance au travail s’est intensifiée dans tous les métiers… En France, depuis 2008, l’espérance de vie sans incapacité recule tous les ans. Au travail, les années les plus dures se situent entre 60 et 65 ans, alors que ce sont les meilleures de la retraite.

Plutôt que de baisser les salaires et les retraites (pas de pension inférieure au Smic, pas un trimestre de plus ni un euro de moins), augmentons le montant des pensions et les salaires, facteurs de relance écologique et sociale. Arrêtons d’accroître l’austérité, donc la récession, donc l’augmentation des déficits et de la dette. On a vraiment tout faux.

Quand la retraite était à 65 ans et les cotisations plus longues, les retraités ouvriers, agriculteurs, employés, artisans, se retrouvaient plus souvent autour des tombes de leurs anciens collègues qu’à une bonne table, en leur compagnie. Leurs témoignages sont là pour le dire.

Mais combien de nos décideurs «modernes» fréquentent-ils ces ouvriers et ces employés ? Au fil des alternances, ils les ont oubliés, au nom des fameux critères de rentabilité si chers au secteur privé concurrentiel. La gauche s’honorerait de rompre avec ces logiques financières.

 

source : Libération.fr


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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 17:09

 

Entrée du personnel

 

 

 


 

 

L'abattoir est loin de tout, tout au bout de la zone industrielle.
Au début, on pense qu'on ne va pas rester.
Mais on change seulement de poste, de service.
On veut une vie normale.
Une maison a été achetée, des enfants sont nés.
On s'obstine, on s'arc-boute.
On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps.
On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus.
C'est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent.
Alors l'usine vous licencie.
A moins qu'entre temps on ne soit passé chef, et que l'on impose maintenant aux autres ce que l'on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela.


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:20
 
Une salariée du groupe Gastronome portait un bonnet d'âne. Pratique humiliante, imposée par un agent de maîtrise. Une salariée du groupe Gastronome portait un bonnet d'âne. Pratique humiliante, imposée par un agent de maîtrise. - (NR)

 

Une agent de maîtrise de la société Gastronome, de Moncoutant (79), a imposé le port du bonnet d’âne à une salariée. La direction condamne cette méthode.

Quand j'ai raconté cette histoire autour de moi, même mes proches ont eu du mal à me croire ! Licencié en 2010, et au chômage depuis, ce quinquagénaire du Bocage bressuirais (toujours à la recherche d'un emploi, il veut conserver l'anonymat) a accepté l'an dernier une mission d'intérim de neuf mois dans la société d'abattage et de conditionnement de dindes du groupe Gastronome, à Moncoutant (Deux-Sèvres). Quel ne fut pas son effarement de constater, il y a plusieurs semaines, qu'une salariée de l'entreprise portait…. un bonnet d'âne qui lui avait été imposé par son agent de maîtrise, au prétexte qu'elle n'avait pas atteint ses objectifs de production.

« Ce sont des pratiques indignes. C'est complètement dingue qu'une responsable d'équipe ait pu imaginer une telle méthode », s'indigne notre témoin qui vient de décider de rendre publique cette histoire. « Ce système broie les gens. En plus d'être usés physiquement par la tâche, ils le sont moralement et psychologiquement par le comportement désolant de leur hierarchie. »

Un avertissement

La direction reconnaît les faits, mais les minimise. « C'est une boutade, une mauvaise blague qui a été imaginée par cette responsable, qui travaille chez nous depuis dix ans et qui est appréciée. Elle visait à motiver son équipe alors que nous venions de fixer des objectifs de productivité. Cela n'a d'ailleurs froissé personne », explique Christophe Courousset, chargé de communication de la holding Terrena, principal actionnaire de Gastronome. Il n'empêche, un comité d'entreprise s'est réuni hier et a décidé de donner un avertissement officiel à l'agent de maîtrise. « Car même si c'est une blague, ce n'est pas une méthode de management acceptable. »
Là-dessus au moins, direction et syndicats sont d'accord : « C'est une affaire malheureuse qui n'a sans doute pas été faite méchamment, mais elle révèle des techniques de gestion du personnel qui sont de plus en plus dures pour les salariés. Nous dénonçons cette façon de faire » explique Fabrice Rudelin, délégué du personnel (CFDT). « Avec la mise en place d'indicateurs de performance, nous sommes constamment sous pression ». La CGT, quant à elle, a la dent plus dure : « Les pratiques de ce genre à l'encontre des salariés sont courantes », affirme Cyril Delhumeau, délégué syndical d'un autre site deux-sévrien de Gastronome, à Nueil-les-Aubiers.

Xavier Le Roux

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 19:57

A quelques semaines de la fin de la période d'observation du Groupe, en redressement judiciaire depuis bientôt un an, la CGT de Doux suggère de mettre en place une société coopérative d'intérêt collectif qui permettrait aux 2.000 salariés de prendre leur destin en main .

"Pour le groupe Doux nous pensons que le modèle alternatif d’une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) est envisageable, même si effectivement le dossier est important mais est adapté à la taille de l’entreprise. Tout en ayant les mêmes mécanismes que la SCOP, la SCIC permet d'associer le plus de partenaires possibles : les salariés, les collectivités territoriales, des partenaires privés, des financeurs ... etc, qui cautionneraient la démarche entrepreneuriale. Cela ne peut pas rester uniquement entre salariés", explique Raymond Gouiffès, délégué syndical central, qui ajoute : "si les principaux objectifs poursuivis sont l'efficacité économique, le développement local, l'utilité sociale, le maintien de l’emploi, la sécurité alimentaire, le projet SCIC peut attirer beaucoup de bonnes volontés, convaincre le plus grand nombre (y compris les sceptiques) en montrant que nous nous battons pour survivre en temps de crise et qu’on ne ne cherche pas à se 'planquer' derrière l'Etat providence. Nous sommes absolument convaincus que l'ensemble de la communauté industrielle, commerciale, juridique, financière, politique participera avec cette équipe qui veut prendre son destin en main."

Cette proposition intervient parallèlement à l'annonce de la fermeture prochaine du site de Pelucadeuc (56)

 

source : le Télégramme

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