Une partie des salariés de l’usine Marie Surgelés de Chacé (Bellevigne-les-Châteaux) a débrayé ce mardi 9 novembre pour réclamer une augmentation salariale au groupe.
Les salariés des différentes filiales du groupe agroalimentaire LDC font montrer la pression en cette période annonciatrice de négociation annuelle obligatoire. Après les équipes de l’entreprise La Toque angevine à Segré, ce sont les personnels des trois usines du groupe Marie Surgelés qui ont observé un temps de débrayage sur les sites d’Airvault (Deux-Sèvres), de Mirebeau (Vienne) et de Chacé, commune déléguée de Bellevigne-les-Châteaux près de Saumur, ce mardi 9 novembre. Entre 60 % et 70 % des salariés ont cessé le travail de façon symbolique selon la CGT. La participation était de 30 % à Chacé selon la direction de l’usine saumuroise.
L’intersyndicale à l’appel de ce mouvement revendique, comme les syndicats de la Toque angevine, une revalorisation durable des salaires plutôt que des primes qui ne répondent pas à l’augmentation du coût de la vie. Ce serait à leurs yeux une juste reconnaissance de l’engagement des salariés au quotidien dans ce contexte de reprise économique après la crise.
Ce débrayage intervient alors que Marie Surgelés vient de réaliser une année record, portée par les effets des confinements successifs, et vient de lancer des campagnes de recrutements. Une cinquantaine d’emplois seront à pourvoir sur le site d’Airvault tandis que celui de Chacé prévoit de s’agrandir et de créer une trentaine d’emplois.